Récepteur AIS

Publié le par Lionel LABORDE

Si le radar permet de visualiser les échos en retour, renvoyés par une cible, il paraissait important de renforcer les échanges d'informations entre les navires ou entre les navires et la terre et, ceci toujours dans un but d'améliorer la sécurité en mer.

Les marins ou les mariniers utilisent des équipements travaillant dans la bande VHF. Cette bande allouée pouvait être utilisée pour l'échange  automatique d'informations autres que la téléphonie. La mise en place du DSC (DigitalSelCall) sur un canal VHF permet d'assurer, la "veille" dans le cadre du GMDSS/SMDSM (Global Maritime Distress and Safety System).

Deux fréquences ont été attribuées pour la mise en place de l'AIS (Automatic Identification System).

La réglementation OMI oblige les navires marchands à être équipés de transpondeurs automatiques qui permettent d'échanger des informations sur l'identification, la position, le route et la vitesse etc..

Ces messages qui s'affichent sur des écrans alphanumériques et/ou des radars et/ou des cartographies électroniques (ECS/ECDIS) ne sont, du fait des prix, réservés à "une certaine élite".

Il paraissait simple et important de pouvoir mettre à disposition de tous ces messages.

Comment lire le messages?

Les phrases transmises sont au format NMEA183. Un système de cartographique simple ou un décodeur NMEA183 ou un programme type VB avec extraction des phrases VDM permet d'afficher les informations relatives aux mobiles situés dans la couverture VHF.

Et le coût?

Alors que les transpondeurs se négocient autour de de 2000 à 3000 €, le récepteur que nous avons testé se situe entre 600 et 700€. A ce prix il y a lieu de rajouter le prix de l'antenne VHF nécessaire au fonctionnement du récepteur AIS.

Une information?

 

Publié dans Matériel

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